Nos corps sont des territoires meubles : ils sont tendres et mobiles, en permanente reconstruction, parfois secoués par des séismes, modelés par les normes mais capables d’en submerger les frontières. Ensemble, le temps d’une image, nous essayons, modèle et photographe, de traduire un écho de ces secousses qui nous traversent. Rappelant le motif de la vanité, les matériaux périssables convoqués ne sont pourtant pas tant ici un rappel du caractère éphémère de la vie que le début de questions : que choisissons nous de faire des temporalités que nous partageons ? Quelles empreintes laissons nous dans les corps de celles et ceux qui nous entourent ? Comment s'inventer ?











